Salut les loulous!
Ceux qui me connaissent bien savent que j’ai un rapport particulier et un lien fort avec l’univers du jeu vidéo: je suis un joueur et un collectionneur depuis presque toujours.
Qui dit joueur, dis pratique! En effet, même si je ne peux pas jouer à tout, j’ai joué à beaucoup de choses et je continue à jouer (beaucoup?) dans ma vie d’adulte!
Qui dit collectionneur, dit « vieux trucs »! Depuis plusieurs années, il existe pas mal consoles et plusieurs dizaines/centaines/milliers de jeux sur chacune d’entre elles.
C’est donc une passion envahissante… Certes, moins que si je confectionnais des voitures! 🙂 Mais c’est aussi un peu moins onéreux.
J’aimerai partagé avec vous, le temps d’un article, un morceau de cette passion et de vous montrer qu’on peut rejouer aux jeux vidéos qui ont bercé notre enfance/adolesence à moindre frais.
1) Le RetroGaming
Je ne vais pas vous faire un historique des consoles ici, ce serait bien trop long… Même si j’aurai énormément de choses à vous dire! 🙂
Je vous renvoie vers pas mal de vidéos YouTube, magazines ou bien même articles qui en parleraient presque aussi bien que moi (la modestie incarnée lol).
Je dirai simplement que les jeux vidéos prennent leurs racines vers la fin des années 60 et que les consoles de salon commencent à envahir nos foyers dès la fin des années 70.
Depuis cette époque, jusqu’aujourd’hui, des grands noms ont rivalisé d’ingéniosité et d’innovation pour nous procurer le plus de plaisir vidéoludique possible dans notre canapé.
Amstrad, Commodore, Vextrex, Atari, Neo-Geo, Nintendo, Sega, Microsoft, Sony, etc. se sont succédés pour nous permettre de jouer à des dizaines ou centaines de milliers de jeux vidéos de styles et de graphismes différents.
Structurellement ou architecturalement très proche des micro-ordinateurs, des fois plus éloigné, je ne vais pas complétement évincer les PC dans cet article.
Si je devais donner une définition du RetroGaming, je dirai que c’est le nom donné à la passion pour les anciens jeux vidéos et les supports qui permettent d’y jouer (consoles, PC, accessoires, etc.).
A l’heure ou j’écris ces lignes, j’approche tout doucement des 2000 jeux, tous supports confondus (sans compter les jeux dématérialisés) pour une trentaine de consoles (et je compte un seul PC dedans, sans différencier les différents OS possibles et même des fois nécessaires).
Pour ceux qui aiment, c’est super cool! 🙂 Je prends beaucoup de plaisir à lister, trier, compléter et regarder ma collection. Il m’arrive bien entendu de jouer avec certains de jeux, ne serait ce lors de l’achat, pour vérifier si tout fonctionne bien.
Je précise que les photos ci dessous ont été pris un peu rapidement et ne reflètent pas vraiment l’étendu de ma collection…
Quelques contraintes tout de même:
– Comme dit et vu précédemment, c’est une passion qui nécessite un peu de place si jamais on se lance dans une collection (quand ça commence à devenir sérieux, une pièce dédiée devient vite nécessaire).
– Cela demande aussi du matériel spécifique: un ancienne télévision 4/3 avec un tube cathodique par exemple pour la plupart des anciennes consoles 8 et 16 bits avec une prise péritel, du RCA ou une prise antenne, des outils spécifiques pour ouvrir ou bricoles les consoles et cartouches, etc.
– Dès que vous voulez vous faire une session de jeu sur une console, cela demande un peu de logistique et d’organisation: il faut sortir la console, la brancher, prendre le jeu et le lancer. Si vous voulez changer de jeux sur une autre console, il faut TOUT ranger et tout recommencer avec une autre console.
– Soucis lié aux collections directement, la maintenance et le nettoyage de tout: les jeux comme les consoles vieillissent et il faut de temps en temps les nettoyer ou même les réparer.
Cela peut ne pas être trop grave! Mais cela peut empêcher la fluidité d’une bonne soirée/session RetroGaming. Des fois, la simple mais si puissante flemme peut prendre le dessus sur la passion…
Heureusement il existe des solutions!
2) Emulation
Je mets tout de suite de coté une solution certes séduisantes mais qui n’est pas vraiment le propos aujourd’hui: la console multiplateforme.
Pour illustrer cela, je possède une Hyperkin Retron 5. Ce qui est cool avec cette console, c’est qu’elle permet d’accueillir ue très grosses parties des jeux: Game Boy Advance / Game Boy Color / Game Boy / Super NES / NES / Super Famicom / Famicom / Genesis / Mega Drive / Master System.
Le côté sympa c’est qu’une partie du « rituel » est toujours présent: on prend un jeu dans sa collection, on le sort de la boite, on le branche dans la console et on allume! J’avoue que c’est très plaisant de faire cela pour un collectionneur. 🙂
Cela marche relativement bien. Les petits soucis sont: les micro latences entre les touches et ce qui se passe à l’écran (certes quelques millisecondes, mais si vous êtes un joueur, vous savez que la réactivité peut être primordial), les manettes absolument PAS ergonomique (on peut quand même brancher les anciennes manettes des consoles si l’on veut) et quelques rares jeux qui ne passent pas.
Les latences viennent du fait que la console ne prends pas en charge « nativement » les jeux, ils sont extrait de la cartouche avant de jouer puis émuler par un micrologiciel embarqué.
A chaque génération, dès que les ordinateurs deviennent plus puissants que les consoles, des petits génies ont eut l’idée de créer ces logiciels qui remplaceraient la console de jeu afin de jouer: ce sont les émulateurs.
Le principe est relativement simple: on connait les caractéristiques de la console, on le code dans un programme qui sera lu par un PC plus puissant et on obtient une console DANS son PC! 🙂
Evidemment qu’il n’est pas possible d’émuler une console trop récente avec un PC qui n’est pas à la hauteur… Si on ne parle QUE du processeur par exemple, on peut facilement diminuer sa fréquence pour le caler sur la veille console, mais on ne peut pas l’augmenter à loisirs pour aller chercher les processeurs de dernières générations des consoles trop récentes.
A titre de comparaison, on peut dire que je peux rouler en Porsche à la même vitesse qu’une Twingo, mais je ne peux pas rouler en Twingo à la même vitesse qu’une Porsche! ^^ Bon, c’est pas la meilleure comparaison que j’ai faite, mais vous avez saisi l’idée.
« Et les jeux? » me demanderez vous! Et vous auriez raison! Les jeux sur cartouche ou sur CD/DVD/BluRay ne sont, eux aussi, que des programmes en fin de compte, une suite de codes qu’il s’agit d’extraire de leurs supports et de les enregistrer sur le PC. Je rappelle qu’ils étaient d’ailleurs D’ABORD coder sur des PC avant d’être injecté dans les cartouches/CD/DVD pour les vendre! 😉
Il existe, sur presque chaque console, une méthode relativement simple pour extraire les jeux. Si je prends l’exemple de la Nintendo 64, il existe une cartouche qui se branche sur la console directement et qui permet de branche une seconde cartouche au dessus (ou derrière, selon le modèle), avec un port USB ou un port SD, afin d’y extraire le jeu de la cartouche original et de la mettre sur clé USB ou carte SD.
Dommage que le Retrode2 ne soit plus disponible nul part (à un prix correct). Vous pouvez comparer cela à un système plus petit que le Retron 5, qui permettait de jouer mais aussi d’extraire les données des cartouches (de plusieurs consoles).
« Ok, mais est ce légal? » Si il s’agit de faire ce que je viens de vous expliquer avec des cartouches qui vous appartiennent, oui, c’est légal! Vous ne faites qu’une « sauvegarde » de votre jeu sur un support différent… Avant, on pouvait enregistrer nos CD sure des cassettes, ou encore extraire un film DVD sur un DivX, etc. Tout cela n’avait rien d’illégal, si vous possédiez le support d’origine ET que vous ne partagiez pas votre résultat… En effet, il ne fallait pas donner la cassette ou le DiVX à quelqu’un, encore moins le vendre!
« Ok, mais si j’ai Sonic 2 sur Sega MegaDrive et que je ne peux pas l’extraire, j’ai le droit de télécharger le jeu? » Dans le milieu RetroGaming, les jeux en format informatique (sous forme de fichiers) sont appelés des ROM (ou des ISO pour les formats CD/DVD/BR). Et pour répondre à la question, bah… C’est délicat car il existe un flou juridique.
Si on suit la loi à la lettre, vous ne devriez pas pouvoir télécharger les ROM’s car cela veut dire que quelqu’un vient de les mettre à disposition, et on vient de le voir, c’est interdit.
Il existe cependant, une sorte de tolérance si vous possédez les ROM’s des jeux que vous possédez en support même si vous ne les avez pas extrait vous même.
Il faudra retenir qu’il est encore considérer comme illégal de télécharger et garder des ROM’s de jeux que vous n’auriez pas en version physique. Un peu comme si vous aviez télécharger un film sans l’avoir préalablement acheté en DVD ou BR.
Mais d’un autre coté, même si c’est peut être arrivé, je n’ai jamais eut connaissance d’un procès concernant quelqu’un qui possédait des ROM’s d’ATARI 2600 ou de Master System.
A partir du moment ou les jeux ne sont plus vendus neufs dans le commerce (c’est à dire que Atari ou Sega ne gagne plus d’argent directement sur cette vente), personne n’a vraiment d’intérêt à lancer une plainte et un procés pour cela…
Attention tout de même: depuis que les constructeurs vendent (depuis quelques années) des versions « mini » de leurs consoles avec plusieurs jeux préinstallés dessus, ils revendent donc en quelques sortes leurs anciens jeux dans un autre format… Ils ont donc un manque à gagner si les ROM’s restent en circulation libre et ne sont plus acheté via ces consoles « mini ».
Pour rester dans la légalité de manière « safe », ne gardez QUE les ROM’s de jeux qui vous avez en version physique et dirigez vous vers les HomeBrews (jeux codés pour certaines plateformes, distribués majoritairement en versions gratuites, une sorte d’ancêtre des jeux indé d’aujourd’hui).
Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eut des émulateurs et des ROM’s. Ce procédé permettait de jouer sur son PC directement à toutes les consoles et donc les jeux qui allaient bien.
De plus en plus d’avantages sont apparues: la possibilité de sauvegarder, la possibilité de changer la vitesse des jeux, des petits changements graphiques (lissage par exemple), etc.
Cependant quelques contraintes là encore:
– A chaque console son émulateur: l’invasion n’était donc plus physique mais logiciel (sur son disque dur et son bureau de PC)…
– Une stabilité et compatibilité discutable: il est vrai que certains jeux ne fonctionnaient pas terrible et il n’y a rien de plus énervant qu’un plantage après plusieurs heures de jeux…
– Des configurations parfois complexes: certains émulateurs demandaient un peu de connaissance pour les configurer et les utiliser.
Au vue de ces quelques difficultés, des machines dédiées et les frontend sont arrivés! Mon préféré: Batocera
3) Batocera
Depuis mes premiers amours avec l’émulation sur PC jusqu’à aujourd’hui, j’ai eut une période de creux où je me suis consacré à d’autres passions et activités. Je me souviens avoir mis en pause après avoir jouer avec Hyperspin, qui était un frontend qui devait « rassembler » tous les émulateurs en une seule interface. L’idée était bonne et c’était la suite logique. Cependant, au début, la complexité du logiciel et sa stabilité discutable ne l’ont pas aidé.
J’ai repris le Retrogaming activement vers 2010 avec une distribution Linux dédiée au RetroGaming: LiveMAMEcab. Le Frontend était Cabrio FE (basé sur une des premières versions de RetroARCH), un clone de Hyperspin, mais sous Linux! Et moins pratique à mon avis.
Quasiment impossible de la retrouver aujourd’hui et je vous déconseille très sérieusement de vous y essayer. Non pas que ce ne soit pas fonctionnelle, c’est juste que c’était une des premières distributions dédiées et qu’il fallait encore faire pas mal de choses à la main! Et il existe tellement mieux aujourd’hui!
Je me souviens encore rajouter mes ROM’s dans les fichiers XML et d’aller modifier d’autres fichiers pour faire apparaitre chaque jaquette que j’avais télécharger une par une… j’ai passé des dizaines et des dizaines d’heures à configurer mon ancienne borne (je pense avoir passé 95% de configuration pour 5% de gaming!).
Le frontend incontournable aujourd’hui, fiable, multiplateforme et encore activement supporté et Emulation Station (souvent abrégé ES ou EmulStation).
Son concurrent direct semble être RetroArch qui a donné naissance à la distribution LAKKA (que j’ai testé et qui est pas mal non plus, avec un style graphique à la Playstation 3).
La quasi totalité des projets de RetroGaming sont basés (ou sont des forks) d’ES. Et c’est normal! C’est très simple, super joli et tellement pratique. Il a notamment donné lieu à RetroPie, très populaire.
Batocera ne fait pas exception, c’est un projet qui se base sur ES. Je serais d’ailleurs parfaitement incapable de vous dire ce qui est rajouté, optimisé ou changé car j’ai toujours utilisé Batocera directement! 🙂
Les forces de Batocera:
– en premier lieu, le multiplateforme: vieux PC, Raspberry PI (toutes versions), Anbernic, Odroid, NanoPI, RockPro, amlogic, etc. et je n’ai pas tous listé!
– la compatibilité des émulateurs: le site liste 221 lignes sur l’onglet de compatibilité! Cela ne veut pas dire qu’il y a vraiment 221 consoles mais bien 221 émulateurs (par exemple, il existe 4 émulateurs différents pour la Game Boy), ce qui permet de maximiser la compatibilité en fonction de votre plate forme.
– la simplicité d’installation et de configuration: en fonction de votre plate forme, un rapide tuto vous explique ce qu’il faut faire, tout est documenté.
– la rapidité: la fluidité, c’est agréable!
– c’est beau: l’interface est lissé, les logos et les infos sont propres, le panel donne envie de naviguer dans les menus. des scrapers permettent de télécharger toutes les jaquettes, screenshots et vidéos depuis internet pour avoir une véritable interface stylée!
– personnalisation: le thème, les couleurs, les polices, les musiques d’ambiances, la manière d’afficher les jeux et les consoles, etc. BEAUCOUP de choses sont personnalisables.
– en bien d’autres trucs: les updates en wifi directement, l’installation des nouveaux jeux par le réseau, la compatibilité directe avec les manettes en USB, etc.
Pendant plusieurs années, j’avais une mini PC dans mon salon avec Batocera installé dessus. cela me permettait de jouer à TOUS les jeux que je voulais jusque la Dreamcast, GameCube ou PS2.
Aujourd’hui je m’amuse avec un RaspBerry PI 2 que j’ai ressuscité!
4) Mon installation
J’ai récupéré un « ancien » RaspBerry Pi 2 qui ne fonctionnait plus. Après vérification, j’ai tenté un reflow du processeur (chauffer jusque plus 300°C environ pour faire fondre les billes d’étain et resouder).
Je n’avais pas grand espoir mais j’ai eut la grande joie de revoir fonctionner la carte! Initialement, je n’avais pas de projet particulier avec cette carte et c’est plutôt sa possession qui m’a donné envie de tenter la réinstallation de Batocera sur un RBPi 2.
Les caractéristiques d’un RBPi 2 ne font plus vraiment rêver aujourd’hui mais reste parfaitement opérationnel pour certaines activités, comme le RetroGaming:
– Ram : 1 Go
– Nombre de cœurs processeur : 4
– Processeur : ARMv7
– Cadence du processeur : 900 Mhz (un léger overclock à 1Ghz reste possible sous Batocera)
– Stockage : Carte MicroSD 128 Go (acheté à part une fois que j’ai eut la confirmation que la carte était OK)
– Ports : 4 USB 2.0 (dont un port requis/dédié pour une clé WIFI achetée aussi à part)
– Puissance : 600 mA (3,5 W, un adaptateur secteur adapté et PAS sous-alimenté est vivement recommandé)
Il est vrai qu’un RBPi 4 aurait pu faire tourner la 3DO, d’autres jeux PC, la PSP, la PS2, la DS, la Naomi, la Saturn et la Dreamcast. Et aurait aussi mieux fais tourner la PS1 et la N64…
Pour rappel, concernant le RBPi 4:
– Ram : 2 Go, 4 Go ou 8 Go
– Nombre de cœurs processeur : 4
– Processeur : ARMv72
– Cadence du processeur : 1.5 Ghz
– Processeur graphique dédié : GPU Broadcom VideoCore VI à 500 MHz
– Stockage : Carte MicroSD
– Ports : 2 USB 2.0 + 2 USB 3.0
– Connectivité : Wi-Fi b / g / n / ac double bande 2,4 / 5 GHz & Bluetooth 5.0
– Puissance : 600 mA (3 W au ralenti)
Cependant, je n’avais pas le budget et ils sont relativement difficile à trouver depuis plusieurs mois (crise russio-ukrainienne).
Fermons la parenthèse sur le RBPi 4 et voyons un peu ce que cela donne avec la version 2!
Téléchargement de la dernière version sur https://batocera.org, copie de l’image sur la carte SD grâce à BalenaETCHER (https://www.balena.io/etcher/), on met la carte SD dans le RBPi 2, on branche une manette en USB, tant qu’on y est, on met aussi le dongle wifi USB et on envoie l’alimentation! Après quelques secondes, des menus d’accueil et d’installation nous pose quelques questions avant de complétement finir la configuration.
Et c’est tout.
On aura compris que la manette est bien reconnu, un petit tour dans les options pour mettre le tout en FR, et vérifier que le dongle USB WIFI est lu aussi bien reconnu.
On aurait aussi pu brancher un câble Ethernet, cela aurait éviter de noter le code d’accès wifi avec un clavier virtuel, ce qui est un peu pénible… Mais ma box n’était pas à coté de mon bureau!
Une fois ces changements effectués, un petit reboot et voila! ^^
Il ne reste plus qu’à ajouter des ROM’s et les BIOS de certaines machines afin de profiter des jeux! 🙂
Vous remarquerez que les dossiers sont très explicites et qu’il suffira par exemple, de rajouter une musique dans le dossier « music » afin qu’elle soit reconnue dans le système et accessible depuis Batocera pour changer la musique d’arrière plan!
Les seules manipulations nécessaires lorsque vous rajouter des ROM’s, c’est de lancer un scan rapide depuis BATOCERA pour regénérer la liste des jeux et les voir apparaitre dans les menus des émulateurs. Cela ne prend que quelques secondes.
Si le cœur vous en dit (et pour avoir une interface véritablement stylé), je vous inviterai à « scraper » vos jeux sur Internet. Cela va prendre plusieurs minutes/heures et prendre plus de place (en fonction du nombre de ROM’s) mais cela ajoutera les jaquettes des jeux, leurs description, un logo, une animation du gameplay, une note critique, etc.
Libre à vous de télécharger (directement depuis Batocera!) des nouveaux skins ou styles! J’aime beaucoup le skin de base et je l’ai laissé. Il faut dire que certains skins ajoutent pas mal d’effets visuels et des animations que ma RBPi 2 ne supporte pas bien…
Il n’y a plus qu’à profiter!
Vous avez vu sur les photos que je n’avais pas laissé la carte à nue, j’ai acheté un petit boitier sympa compatible RBPi 2 et 3 dans un style NES! ^^ (le NES3Pi).
J’ai aussi emprunté les manettes Free que j’avais surement (très) rapidement présenté lors de mes précédentes reviews. Comme je ne joue jamais sur PC avec une manette, elles seront bien plus utiles sur Batocera
Ce qu’il y a aussi de sympa et nouveau (que je n’avais pas il y a 10 ans), c’est le remplissage de l’écran avec des design lié au jeu ou à la console, lorsque l’on lance un jeu 4/3 sur un écran plus large. Cela donne un effet vraiment cool!
Je passe sur les innombrables options permettant de personnalisé les affichages des jeux (lissés, pixelisés, etc.), les options de sauvegardes, une éventuelle IA pour traduire les jeux, le système de RetroAchievements (nécessitera juste la création d’un compte), et j’en passe…
Pas de latence sur les jeux des consoles 8/16 bits, un son de bonne qualité, un affichage propre même sur un grand écran, bref… que du bon!
Comme je l’ai dit plus haut, les jeux PS1 subissent quelques ralentissements et c’est encore plus flagrant sur la Nintendo 64. La fluidité n’est pas toujours là et le son est saccadé. Mais c’est normal: le RBPi 2 n’est plus tout jeune.
Néanmoins, il reste TOUTES les consoles et les jeux antérieurs à la PS1 et cela fait du monde! 😉
5) Conclusion
Pour les passionnés de la bidouille informatique, pour les amoureux de RetroGaming, pour les nostalgiques, pour ceux qui ont un budget un peu limite, pour ceux qui n’ont pas franchement la place et pour bien d’autres curieux: la solution RBPi + Batocera est vraiment cool! 🙂 Je vous laisserai faire votre propre avis et je sais que RetroPie est une très bonne alternative sur RaspBerry Pi! Sinon, sur un PC dédié, Lakka vous émerveillera tout autant.
Il reste cependant la question du stockage. En effet, une ROM d’Atari 2600 ne pèse que quelques dizaines d’octets, une ROM de SNES ne pèse que quelques Kilooctets, un fichier de Nintendo 64 ne pèse que quelques Mégaoctets, mais les CD de la PS1 sont à minima de 700 Mo, les DVD de la PS2 seront à minima de 3 ou 4 Go et cela monte très vite si on veut considéré les BluRay de la PS3…
J’ai étonnamment pu mettre une carte SD de 128 Go sur un RBPi 2 alors que la doc constructeur n’autorise d’une 32 Go au maximum. Mais cela fonctionne très bien! 🙂
Si jamais il est possible d’aller plus haut sur la version 4 du RBPi, les cartes SD avec la plus grande capacité que je trouve est à 1To et les premiers prix sont à plus de 150€ et grimpent relativement vite!
Reste à savoir si c’est compatible et si cela vaut le coups de mettre une carte SD qui coute plus chère que le reste du matériel…
En tout cas pour le moment, je m’amuse avec ce que j’ai puisque cela ne m’a couté qu’un carte SD de 128 Go et un dongle WIFI.
Si la frustration devient trop importante, un investissement sera à faire.
Il n’est pas impossible, lorsque les prix auront un peu baissé, que je cède à la tentation d’un RBPi 4 😉
Cela me permettrait de jouer à des consoles un peu plus récentes plus facilement.
En attendant, je vous invite à tenter l’expérience, à vous remémorer vos après midi de jeux vidéos lorsque vous étiez plus jeune, ou à faire découvrir vos anciens jeux à vos enfants, bref, faites vous plaisir!
Enjoy! 😉