Anciens Doom mais nouveaux jeux

Salut à tous!

Personnellement, la série des jeux Doom fait partie de la catégorie « marquante ». Lors de sa sortie, son monteur graphique était quasiment révolutionnaire! Mon tout premier FPS a été LE premier FPS: Wolfenstein 3D (développé par le même studio que Doom d’ailleurs).

Je me souviens avoir joué à ce jeu plusieurs heures chez mes grands parents qui avaient un ordinateur sous Windows 1 (ou Windows 2, je ne me souviens plus). Oui, oui, c’était bien avant Windows 3.1 et bien avant Windows 95, etc.
Je suis tout de suite tombé amoureux de Wolf 3D et lorsque j’ai eut mon propre PC sous Windows 3.1, je n’avais pas encore la possibilité d’installer Doom (je n’avais pas de disquette avec le jeu).
Il aura fallu que j’attende Windows 95 et que j’arrive à récupérer un CD de Shareware avec la démo de Doom dessus pour pouvoir littéralement poncer le premier acte de ce jeu! et encore… et encore… et encore… etc.

D’ailleurs, sachez que c’est avec Doom que la diffusion des démos de logiciels gratuitement sur disquette ou CD s’est développé avec cette notion de shareware (ou partagiciel en français).
L’idée était d’offrir une seule partie du logiciel (ou du jeu) gratuitement, en espérant que les potentiels acheteurs se procurent la version payante et donc la suite/fin du logiciel/jeu.
Les premiers jeux Doom ont aussi inventé un genre car pendant des années, ce fut Doom qui était la référence: le terme FPS (First Person Shooter) n’existait pas, on disait alors « Doom-like ».
Depuis, je n’ai absolument JAMAIS lâché la série, j’ai joué à tous les jeux sortis et je vais vous expliquer, à travers cet article, comment il est encore possible de jouer aujourd’hui aux premiers jeux Doom dans de bonnes conditions avec des graphismes et un gameplay amélioré.

Historique

Doom a été développé par ID Software et est sorti sur PC en 1993. Sa suite directe, Doom II, est sorti l’année suivante.

Ces 2 premiers jeux ont connus un succès incroyable et restent aujourd’hui des monuments, des classiques, des incontournables du jeu vidéo.
Ils ont d’ailleurs été adapté, de manière plus ou moins officielle, sur tout type de support, même les plus farfelus: de la calculatrice jusqu’à la Playstation, en passant par un oscilloscope ou la Super Nintendo.
En 1997, un épisode inédit et exclusif sort sur Nintendo 64: Doom 64. Il faudra attendre 2004 pour profiter d’un tout nouvel épisode sur PC avec un moteur graphique tout beau tout neuf: Doom 3.

Pour finir sur la rapide chronologie de la sortie des jeux, en 2016 sort un nouveau Doom (avec ce simple nom, comme un reboot en quelque sorte) et le magnifique Doom Eternal est arrivé en mars 2020 pour nous occuper durant le confinement de la crise sanitaire COVID-19!

Petite parenthèse culturelle:
– il y a eut 2 adaptations en films de Doom (je vous laisse débattre de la qualité de ces films, perso j’ai un peu accroché au premier avec The Rock, mais le deuxième… hum hum…)
– il y a eut une série de 2 romans (plutôt pas trop mal, mais le gameplay et le scénario des débuts n’ont pas vraiment aidé à faire des romans suffisamment convaincant pour en écrire d’autre, dommage)
– il existe aussi quelques jeux de société que je n’ai jamais eut l’occasion de tester
– comme toutes les licences à succès, un certain nombre de produit dérivé à vue le jour…

Scénario

Ah bon y’a un scénario? lol Effectivement ce n’est pas ce qui saute aux yeux en premier lieu… Et ce n’est pas un secret, le scénario était au début un prétexte pour ravager des cohortes de monstres!
C’est seulement avec les sorties de Doom (2016) et Doom Eternal qu’un scénario un peu plus complexe prend de l’importance.
D’ailleurs certaines vidéos que j’ai pu voir sur Internet parlent d’un « ID Software – Universe » mélangeant le monde de Doom, celui de Wolfestein 3D et les arènes de Quake (un autre monument du jeu vidéo dont je vous parlerais surement aussi un jour).
Pour le contexte, pour faire simple et synthétique: l’UAC est un centre de recherche scientifique et ils explorent la planète Mars. Cependant, un portail démoniaque s’est ouvert sur Mars et sur Terre, et il revient au « Doom-Guy » (une sorte de Marines hyper badasse) de sauver le monde…

Ce pitch est valable et suffisant pour les premiers jeux (avant 2000). Il peut même résumé Doom 3.
Cependant, cela se complexifie grandement dans Doom (2016) et Doom Eternal… Vous apprenez que vous ne jouez plus seulement un « Doom-Guy » mais un « Slayer », une sorte d’arme vivante élevé et entrainé spécifiquement par le peuple des « Sentinelles » afin d’aider les « Maykr » à combattre les enfers.
Je passerai sur les rebondissements de ce scénario apparemment simpliste mais qui cache une véritable profondeur et qui permet a la « badassitude » du Slayer d’être au top du top!

Moteur graphique & Gameplay

Il y a sur Internet une sorte de « débat » sur le fait que les premiers Doom soient en 3D ou pas… En effet, au premier abord, il semblerai logique de dire quelques chose comme cela: « oui c’est moche et pixelisé et les monstres ne sont qu’un sprite, mais on évolue bien dans un monde en 3D: les couleurs et reflets, la vue subjective, les objets modélisés, etc. ».
Cela semble effectivement logique. Cependant, ce n’est pas si simple que cela. Normalement, dans un environnement véritablement en 3D:
– il serait possible de regarder vers le haut ou vers le bas.
– il serait possible de passer au dessus ou en dessous d’un élément, or dans les premiers Doom, la map (qui s’affiche lorsqu’on clique sur la touche « tabulation ») est en 2D! A aucun moment, il est possible d’utiliser une passerelle ou un tunnel pour passer au dessus ou en dessous d’un autre chemin.

Un autre argument qui tend à dire que les premiers Doom sont en 2D, c’est l’affiche des textures et l’effet de profondeur que cela donne. Afin de donner un sentiment de profondeur, les différentes lignes/sprites des murs sont affichés les uns après les autres et sont de plus en plus petites afin de donner l’impression que la vision se rétrécit au plus lointain.

Vous voyez bien sur ce magnifique dessin que j’ai fait sur Paint que je n’ai rien modéliser en 3D, mais j’affiche à vos yeux une perspective avec un dégradé de couleur, ce qui donne l’illusion d’être dans un couloir en 3D.
Voici en résumé comment fonctionne le moteur de Doom (si John Carmack et John Romero passent sur ce site, je me ferais surement engueuler… lol).
Mon analyse est celle ci: on ne serait alors pas complétement sur des modélisation d’objets véritablement en 3D que l’on pourrait analyser sous toute leurs coutures! Mais plutôt sur la version « beta » de ce que sera la 3D sera plus tard. Un des premiers moteurs puissant qui permettait d’explorer un monde autrement qu’une vue du dessus.
D’ailleurs les jeux de type FPS qui ont suivi ont été amélioré dans ce sens: Heretic, Hexen, Blood, Shadow Warrior, Duke Nukem 3D, etc. Il sera possible de regarder en haut et en bas, de sauter, mais toujours pas d’avoir des zones au dessus/dessous d’autres. Il faudra attendre la génération suivante des FPS avec de nouveaux moteurs.
Avec les centaines de jeux FPS sortis depuis Doom (CF ci dessus, mais on citera aussi Unreal, Medal Of Honor, Call Of Duty, Battlefield, Crysis, Far Cry, jusqu’aux PUBG et autres Fortnite et on pourrait même aller jusqu’à CyberPunk), il serait compliqué de réinstaller un vieux Doom et d’y jouer « normalement » tant les graphismes ont évolué…
Dans ces conditions, cela n’intéressera que les retro-gamers.

En ce qui concerne le GamePlay, c’était aussi un révolution! Comme je l’ai dit plus haut, c’est un genre nouveau, il fallait donc tout inventé ou presque.
Ce qui est sûr c’est que Doom a posé les bases de ce que deviendra par la suite tous les FPS et les sous-genres que l’on connait aujourd’hui.
Cela n’aurait donc pas vraiment de sens de comparer Doom de 1993 avec un jeu d’aujourd’hui ou un jeu des années 2010…
Ce qu’on peut néanmoins dire c’est que si vous installez Doom ou Doom II aujourd’hui, vous auriez les yeux qui saignent à cause de la résolution qui font très très bien ressortir les pixels, mais voua auriez aussi un sentiment de lenteur.
Le jeu ne pouvait pas être aussi rapide qu’aujourd’hui. Peut être pour des raisons techniques initialement, mais aussi à cause de la difficultés! Certaines actions n’étaient pas possible: le strafe, le saut, se baisser, courir, etc.
Pour s’amuser, seules 6 touches étaient utiles: avancer, reculer, tourner gauche, tourner droite, utiliser/ouvrir, tirer.
Pour l’ambiance, on est sur un genre « gore », énervé, musique métal (parfois entrainante, des fois inquiétante). Vous l’aurez compris, on oscille ici entre la survis face aux monstres et l’exploration du niveau.

Les extensions, maps, add-ons et fichiers WAD

Une des autres forces de l’univers de Doom étaient dans sa durée de vie et sa « personnalisation ». Il avait était prévu de pouvoir importer des nouveaux fichiers de textures, de monstres, d’armes, de maps, de scénarion entier, des sons, etc… et de pouvoir utiliser le moteur de Doom en changeant tous ces paramètres!
Ce qui a fait de Doom, le premier jeu avec le plus de d’add-ons réalisés par des fans pour des fans! 😉
Il fallait cependant avoir un petit programme qui permettait de manipuler et de lancer le jeu en faisant appel à certains fichiers, rien de bien compliquer en soi aujourd’hui, mais je rappelle que dans les années 1990, tout le monde n’avait pas d’ordinateur à la maison et qu’Internet n’existait pas comme aujourd’hui.
Si le programme n’existait pas ou qu’on ne pouvait pas le récupérer par un moyen ou un autre, il fallait le créer soi même. L’âge d’or des moddeurs et des développeurs autodidactes!
Comme extensions officielles (ou pas), on pourra notamment citer en vrac: SIGIL, Double Impact, No End In Sight, Deathless, BTSX, REKKR, Syringe, Icarus, Eternal III, Eternal IV: Return from Oblivion, Daedalus, etc. et des centaines d’autres encore!
L’avantage de ces add-ons c’est que cela rallongé à loisirs et considérablement la durée de vie de Doom et Doom II (rappelons que c’était initialement des jeux complétement solo, la dimension multijoueur, sur plusieurs machines étaient encore difficile a coder et à appréhender).
Vous pourrez retrouver quelques uns de ces extensions ici: https://www.doom4ever.net (ce site est peut être plus vieux que l’Internet lui même! lol)

L’avènement de GZDoom

Le moteur de Doom n’est jamais vraiment tombé dans l’oubli. En effet, il existe plusieurs ports (qu’il faut comprendre comme « portable », dans le sens où il est possible de « d’apporter » au moteur de nouvelles fonctionnalités) qui permettent de modifier un peu ou beaucoup le jeu pour l’adapter sur différentes plate forme ou lui apporter quelques ajouts intéressants.
Par exemple, dans RetroPie, Batocera ou d’autres distributions dédiés au retrogaming, c’est PRBoom qui est intégré pour pouvoir jouer à Doom et Doom II « nativement », c’est à dire sans passer par un console émulée (PSX ou SNES par exemple).
Un des ports les plus utilisés et appréciés aujourd’hui est sans conteste GZDoom (dispo ici: https://zdoom.org).
Sans rentrer dans les détails techniques, GZDoom est une adaptation/évolution du client ZDoom (qui est un moteur graphique amélioré de Doom, qui est toujours dispo, mais qui n’est plus supporté depuis un petit moment).
Il permet de jouer avec une bonne partie des jeux qui utilisent le moteur de Doom (Doom, Heretic, Hexen, Strife, etc.).

GZDoom permet littéralement de ressuscité le jeu! En effet, qui dit nouveau moteur, dit aussi nouveau mods, maps, textures, armes et maps! 😀

Mon installation

Ca vous dit de (re)jouer à Doom ou Doom II, ou bien mêmes quelques nouvelles maps? avec des textures en HD? avec une GamePlay copiant celui de Doom Eternal? avec de la musique énervé? des nouveaux monstres affamés? des armes badasses? etc.
Je vais donc vous présenter le script que j’ai réalisé afin de lancer quelques uns de ces jeux en utilisant GZDoom, en appelant quelques fichiers WAD et PK3 (qui sont des fichiers contenant aussi des textures-, musiques, etc.).
C’est d’une simplicité enfantine! ^^
1) Il vous faudra bien entendu les fichiers principaux des jeux en question (Doom et Doom II par exemple). Les fichiers se nomment « Doom.wad » et « Doom2f.wad », le « f » étant pour la version française. Normalement, ces fichiers ne sont pas gratuits et nécessitent d’avoir au préalable acheter les jeux…
2) Il vous faudra ensuite récupérer GZDoom sur https://zdoom.org
3) Il vous faudra ensuite récupérer ce que vous voulez comme add-ons, cartes, maps ou modifications sur https://www.moddb.com
4) Il me semble indispensable de récupérer BrutalDoom par exemple! Pas besoin d’explications, vous aurez compris en lisant le nom du mod! 😉
5) Tout se fera dans le dossier de GZDoom que vous aurez décompressé et mis quelque part (bureau? à la racine de votre SSD/HDD? peu importe).
6) Je vous conseille de créer un dossier WAD qui contiendra tout vos fichiers d’extensions WAD, pour éviter que ce soit le bordel dans votre dossier de GZDoom. Perso, j’ai renommé mon dossier GZDoom en DooM, mais vous n’êtes absolument pas obligé de le faire.

J’ai surement plus de fichiers que vous, mais c’est normal, j’ai téléchargé pas mal de choses pour tester! Notamment quelques fichiers PK3.
Si vous téléchargez des fichiers dont le nom comporte un espace, je vous conseille aussi de remplacer l’espacement par un « _ », autrement appelé le « tiret du 8 » ou alors de coller tous les caractères.
Par exemple: le fichier « No End In Sight.wad » peut devenir « NoEndInSight.wad » ou encore « No_End_In_Sight.wad »
Cela nous facilitera la tâche pour le script qui suit.

Il sera toujours possible de lancer GZDoom en cliquant dessus, mais c’est un peu pénible de devoir choisir à chaque fois les fichiers que l’on désire lancer…
De plus, il y a plusieurs options et je trouve pas cela hyper ergonomique ou simple d’utilisation.
D’où mon choix de partir sur un script en batch, à l’ancienne! ^^
Je vous propose de vous copier/coller une partie ici et de vous l’expliquer ligne par ligne (le mien est plus gros car j’ai la possibilité de lancer plus de mods, mais vous pourrez à loisirs le modifier une fois que vous aurez compris le principe).

@echo off
echo ###########################################################
echo ## Script de lancement personalise Doom par NOUNOURStyle ##
echo ## Decembre 2021 ##
echo ## ##
echo ## 888 ##
echo ## 888 ##
echo ## 888 ##
echo ## .d88888 .d88b. .d88b. 88888b.d88b. ##
echo ## d88″ 888d88″ »88bd88″ »88b888 « 888 « 88b ##
echo ## 888 888888 888888 888888 888 888 ##
echo ## Y88b 888Y88..88PY88..88P888 888 888 ##
echo ## « Y88888 « Y88P » « Y88P » 888 888 888 ##
echo ## ##
echo ###########################################################
echo.
echo.

echo Quel jeu voulez-vous lancer ?
echo.
echo MOD Brutal HD:
echo A. BRUTAL – Ultimate Doom
echo B. BRUTAL – Doom 2
echo C. BRUTAL – TNT
echo D. BRUTAL – Plutonia
echo E. BRUTAL – Deathless
echo F. BRUTAL – No End In Sight
echo G. BRUTAL – The Lost Episodes
echo H. BRUTAL – Alien Vendetta
echo.
echo Y. Quitter
echo.

:Label0
SET /p a=Choix :
if %a%==A GOTO LabelA
if %a%==B GOTO LabelB
if %a%==C GOTO LabelC
if %a%==D GOTO LabelD
if %a%==E GOTO LabelE
if %a%==F GOTO LabelF
if %a%==G GOTO LabelG
if %a%==H GOTO LabelH
if %a%==Y GOTO LabelY

:LabelA
start C:\ »Program Files (x86) »\DooM\gzdoom.exe -file brutalv21.pk3 -file HD_textures.pk3 -file (X)-DHTP_Alterations.pk3 -iwad WAD\Doom.wad -file WAD\pk_doom_sfx_20120224.wad
exit()
:LabelB
start C:\ »Program Files (x86) »\DooM\gzdoom.exe -file brutalv21.pk3 -file HD_textures.pk3 -file (X)-DHTP_Alterations.pk3 -iwad WAD\Doom2f.wad -file WAD\pk_doom_sfx_20120224.wad
exit()
:LabelC
start C:\ »Program Files (x86) »\DooM\gzdoom.exe -file brutalv21.pk3 -file HD_textures.pk3 -file (X)-DHTP_Alterations.pk3 -iwad WAD\TNT.wad -file WAD\pk_doom_sfx_20120224.wad
exit()
:LabelD
start C:\ »Program Files (x86) »\DooM\gzdoom.exe -file brutalv21.pk3 -file HD_textures.pk3 -file (X)-DHTP_Alterations.pk3 -iwad WAD\Plutonia.wad -file WAD\pk_doom_sfx_20120224.wad
exit()
:LabelE
start C:\ »Program Files (x86) »\DooM\gzdoom.exe -file brutalv21.pk3 -file HD_textures.pk3 -file (X)-DHTP_Alterations.pk3 -iwad WAD\Doom.wad -file WAD\Deathless.wad -file WAD\pk_doom_sfx_20120224.wad
exit()
:LabelF
start C:\ »Program Files (x86) »\DooM\gzdoom.exe -file brutalv21.pk3 -file HD_textures.pk3 -file (X)-DHTP_Alterations.pk3 -iwad WAD\Doom.wad -file WAD\NoEndInSight.wad -file WAD\pk_doom_sfx_20120224.wad
exit()
:LabelG
start C:\ »Program Files (x86) »\DooM\gzdoom.exe -file brutalv21.pk3 -file HD_textures.pk3 -file (X)-DHTP_Alterations.pk3 -iwad WAD\Doom.wad -file WAD\LostEpisodes.wad -file WAD\pk_doom_sfx_20120224.wad
exit()
:LabelH
start C:\ »Program Files (x86) »\DooM\gzdoom.exe -file brutalv21.pk3 -file HD_textures.pk3 -file (X)-DHTP_Alterations.pk3 -iwad WAD\Doom2f.wad -file WAD\AlienVendetta.wad -file WAD\pk_doom_sfx_20120224.wad
exit()
:LabelY
exit()

C’est parti! Pour commencer, tous les premières lignes qui commencent par « echo » ne font qu’afficher ce qui suit…
Le cadre avec le gros Doom de noté peut tout à fait être supprimé par exemple (vous ne voyez pas vraiment le logo Doom car c’est en ASCII art, copiez/collez le script dans un notepad pour voir la magie).
Le menu qui demande de faire un choix est quand à lui utile pour donner les lettres (ou chiffres, à votre convenance) à considérer par l’utilisateur.
Par exemple, ici je sais qu’en appuyant sur « A », je lancerai Ultimate Doom avec le mod Brutal HD.
Les lignes suivantes vont venir « interpréter » ce que l’utilisateur aura taper (comme le « A » que j’ai choisi ci dessus).
Si je tape « A », j’irai dans la section que j’ai nommé « LabelA », etc. le Y permet de sortir par exemple. Cela ne sert pas à grand chose: vous pouvez aussi fermer la fenêtre du script classiquement! ^^
Les lignes encore en dessous avec les labels sont aussi importantes puisqu’elles précisent la commande (et donc les options) que le script va devoir lancer.
Si on reprend ma ligne « A », on voit qu’en premier lieu, je vais chercher le fichier exécutable « GZDoom.exe », chez moi il est dans un dossier « DooM » qui est lui même dans le dossier « Program Files (x86) ».
Vous adapterez en fonction de vos besoins évidemment. Pour économiser de la frappe clavier, mettez le à la racine de votre Windows ou à la racine de votre second disque.
On aurait alors quelques chose comme cela: « start C:\DooM\gzdoom.exe » (avec le reste à la suite évidemment).
Pour la suite de notre ligne de commande « A », il faut bien comprendre qu’il faut appeler d’abord les fichiers PK3 avec l’option « -file » et ensuite seulement les fichiers WAD avec l’option « -wad ».
Vous aurez compris que mes fichiers PK3 sont dans mon dossier DooM en question car mon script s’y trouve aussi!
Les fichiers WAD se trouve dans le dossier WAD comme expliqué plus haut. Pour faire plus propre, on aurait pu imaginer que je mette les fichiers PK3 dans un dossier PK3. Cela change uniquement ceci: « -file brutalv21.pk3 » deviendrait donc « -file PK3\brutalv21.pk3 ».
Mes lignes A à H sont relativement longues car j’ai rajouté pas mal de choses: des textures HD, des effets lumineux, des nouveaux sons, etc.
Mais on peut imaginer que pour commencer, vous ne lanciez le jeu qu’avec le « brutalv21.pk3 » ainsi que le « Doom.wad » par exemple.
Vous aurez tout le loisir de tester vos propres mods et d’adapter le script en fonction! 🙂

Si tout se passe bien, au lancement du script, vous devriez voir ce genre de chose à l’écran:

Une fois votre choix effectué, vous devriez avoir quelque chose comme cela pendant quelques rapides secondes qui montre que les fichiers se chargent et que le jeu se prépare à se lancer:

Alors oui, c’est toujours Doom ou Doom II, avec les monstres en 2D sous forme de simples sprites et les maps sont identiques (sauf si vous en téléchargez de nouvelles).
Mais on se retrouve avec un jeu très clairement mis à jour et proche d’un GamePlay d’aujourd’hui:
– compatible OpenGL
– possibilité de courir, de sauter, de faire des double saut
– possibilité des Glory Kills
– nouvelles armes, avec rechargement
– nouvelles capacités des monstres, certains skins mises à jour
– certaines textures refaites et en HD
– de l’hémoglobine partout!
– plus de choix de difficultés
– un viseur que l’on peut changé
– on peut voir au dessus et en dessous
– la fluidité et la rapidité du jeu est impressionnante
– capable de se caché ou de jeter un coups d’oeil dans un coin de mur
– possibilité de jouer avec la souris (pas possible de base!)
– etc.

Bref, je pourrai faire une liste d’environs 50 à 100 lignes! Je vous laisse explorer la liste des options de ce nouveau Doom et les menus de Brutal Doom, c’est impressionnant! Et ensuite, bah… Amusez vous! 🙂
Les screenshots ne montrent vraiment pas comme il faut les changements. Il n’y a pas l’animation, la vitesse, la fluidité, les sons, les transitions, etc.

Je n’ai d’ailleurs pas fait beaucoup de modif car j’aime assez l’esprit original de Doom, mais il est possible de trovuer des vidéos où certains joueurs ont vraiment pris le temps de changer le jeu en profondeur!

Je vous mets quelques images ci dessous, mais allez plutôt sur Internet pour regarder quelques vidéos avec Brutal Doom

J’espère que vous prendre autant de plaisir que moi à redécouvrir ces jeux mis au gout du jour!

Je change un peu de registre en espérant que cela vous a plu! Je pense refaire quelques articles de ce genre, dans une veine Gaming, mais pas seulement de « simples tests », mais j’essaierai d’ajouter ma touche un peu original.

Enjoy! 🙂

Edit du 01/05/2022: Il est possible d’utiliser aussi GZDoom pour améliorer l’expérience de jeu avec Heretic et sa suite Hexen! Ces FPS du même éditeur se voulaient aussi « bourrin » mais dans un monde plutôt Héroic-Fantasy. Je vous conseille donc les mods Heretic Brutal HD RPG » et le même mod avec le nom Hexen! Ces mods incroyable embellissent considérablement ces jeux et intègrent une dimension RPG avec une montée en niveau, etc. à essayer d’urgence! 🙂